Le jeudi 24 avril, le radiodiffuseur et cofondateur de l'émission Groupe Facebook TCN Alliance Malta, Patricia Grahama animé la toute première émission en direct, intitulée Nouvelles et opinions TCN Alliance Malte. Elle a marqué une étape importante dans la création d'une plateforme où les ressortissants de pays tiers (TCN) à Malte peuvent exprimer leurs préoccupations, partager leurs expériences et discuter des questions d'actualité qui touchent leur communauté.
Une plateforme communautaire en pleine expansion
Avec les administrateurs du groupe, Patricia Graham a partagé le lien de l'événement, invitant tous les RCT intéressés à se joindre à la discussion. L'événement a été bien accueilli, attirant des participants de l'Union européenne. Communautés serbe, indienne et philippinequi ont activement contribué en partageant leurs expériences et en posant des questions. Vu le succès de cette première session, il a été annoncé que ces discussions en direct auraient désormais lieu au moins une fois par mois, dans l'espoir que d'autres nationalités et voix se joindront aux émissions futures.
Préoccupations soulevées au cours de la discussion
Au cours de la session, les participants ont eu l'occasion de discuter des questions urgentes affectant les RCT à Malte. L'un des principaux sujets de préoccupation était la arrestations récentes de travailleurs sans papiersqui ont fait l'objet d'un large écho dans les médias locaux, dont le Times of Malta. Les participants se sont interrogés sur les raisons de ces arrestations et se sont demandé si les TCN étaient injustement visés. L'une des principales questions soulevées est la suivante si les employeurs sont également tenus pour responsables pour ne pas avoir respecté les procédures légales d'embauche.
Problèmes liés aux pratiques de licenciement
Une autre question importante a été débattue, celle de la l'antidatation des dates de cessation d'emploiPlusieurs participants ont confirmé qu'ils en avaient fait l'expérience. Cette pratique peut placer les TCN dans une position vulnérable, surtout s'ils ne connaissent pas la date exacte de leur cessation d'activité. Il a été suggéré que les personnes concernées visiter Jobsplus avec la preuve de leur dernier jour de travail pour demander une correction du dossier d'emploi. Cette étape est importante pour garantir la conformité avec les exigences légales actuelles : Les TCN ont 10 jours ouvrables après le licenciement pour trouver un nouvel employeur.
Les coursiers Bolt et Wolt sous pression
Une question particulièrement urgente a été soulevée, à savoir les coursiers travaillant pour Bolt et WoltLa plupart d'entre eux sont des TCN qui travaillent en sous-traitance pour des agences. Des rapports ont fait état d'une augmentation des inspections et des licenciements, laissant les passeurs dans l'incertitude quant à leur statut légal et à leur avenir professionnel. Certains participants ont déclaré qu'ils avaient été licenciés avec peu ou pas de préavis, et beaucoup ont exprimé leur inquiétude quant au fait que les agences sont ne pas remplir leurs obligationsLes coursiers sont donc exposés à des risques juridiques et financiers. Ces développements ont suscité des craintes d'insécurité de l'emploi dans l'un des plus grands secteurs d'emploi pour les TCN.
Appels à la réforme des politiques
De nombreux participants ont exprimé leur frustration face à la brièveté du délai imparti pour trouver un nouvel emploi, qu'ils décrivent comme suit irréaliste et stressantesurtout lorsque le licenciement est soudain. Le groupe a exprimé son soutien à l'extension du délai de grâce à 30 joursqui, selon eux, offrirait une plus grande sécurité et permettrait une recherche d'emploi appropriée. Selon eux, les placements rapides conduisent souvent à des emploi instable et des dépenses supplémentaires, étant donné que Chaque demande de permis de travail coûte 300 euros.
Perspectives d'avenir
La première diffusion en direct a clairement ouvert la porte à un dialogue significatif entre les TCN de Malte. Avec la promesse de sessions mensuelles, la plateforme est appelée à devenir un espace précieux pour le partage d'informations, le soutien et le plaidoyer. L'espoir est qu'en amplifiant ces voix, une plus grande attention sera portée aux défis auxquels les TCN sont confrontés, encourageant en fin de compte des politiques plus inclusives et plus justes.